Dans la perspective du renouvellement des équipes présidentielle et gouvernementale, Qualité de la science française a rédigé un document programmatique, intitulé Pour une refondation de l’espace de l’enseignement supérieur et de la recherche, synthétisant un certain nombre d’idées phares qu’il défend depuis des années, mars 2017, 25 pages.
Les 7 propositions finales méritent d’être discutées, car elles sont précises et, pour certaines, nouvelles dans le débat.
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Les deux premières propositions concernent
- L’orientation et la sélection, en licence et en master
- Le financement des universités et des études
Pour aller plus loin : toutes les chroniques du blog sur la sélection, sur les droits d’inscription.
Histoires d'universités 
Cette longue plainte évite soigneusement quelques constatations gênantes; d’abord le taux énorme d’échec en licence : dans certaines grandes universités, dans plusieurs domaines, le taux de réussite en licence est inférieur à 10%. Dans les 90% d’échec, il y a des étudiants de très bonne qualité, que l’université n’a pas réussi à motiver, et qui finissent par réussir dans d’autres structures. Quand on s’en donne les moyens, on fait remonter ces taux à 50%, c’est-à-dire aux étudiants qui participent aux cours, mais il faut travailler pour cela. Ensuite le fait que, dans certaines disciplines (maths en particulier) le recrutement local a été pratiquement aboli, parce qu’il est rendu public par la communauté, et sanctionné par le CNRS : s’il continue à exister dans d’autres domaines, c’est que la communauté l’accepte; nul besoin d’une nouvelle loi pour le faire disparaître, au moment où on se plaint de la pesante tutelle du ministère!
Et parler, dès la première page, du caractère malthusien des concours de recrutement, à un moment où il y a dans plusieurs concours moins de deux candidats pour un poste, c’est raconter n’importe quoi…