Une complexification absurde

Thierry Mandon, le secrétaire d’État, est un ardent partisan de la simplification. Hélas en France, on fait toujours compliqué quand on peut faire simple. Et cela confine quelquefois à l’absurde.

Ainsi en est-il de la circulaire (n°2017-046 du 15 mars 2017) sur les Modalités d’admission en deuxième et troisième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme, modalités définies à l’origine par l’arrêté du 26 juillet 2010. Cette longue circulaire a pour objet de préciser l’organisation de la procédure retenue pour chacune des trois passerelles (accès direct en 2ème année, accès direct en 3ème année, exercice du droit au remords).

Ces modalités d’admission sont compliquées et dissuasives (cf. ci-dessous les 2 images), en particulier pour la mise en œuvre du droit au remords (droit des étudiants qui ont réussi le concours en fin de 1ère année (PACES), qui n’ont pas poursuivi leurs études en 2ème année, et qui peuvent justifier de deux années réussies d’études après la PACES).

Compliquées et dissuasives : les modalités le sont tellement qu’aucun étudiant des cohortes 2011, 2012 et 2013, et 2014 n’a demandé à exercer son droit de remords. C’est ce que révèle une Note d’information récente de la DEPP.

Procédure complexe, absence de candidats, mais quand même publication d’une nouvelle circulaire d’application. Une complexification absurde !

Arrêté du 26 juillet 2010 relatif aux modalités d’admission en deuxième année des études médicales, odontologiques, pharmaceutiques ou de sage-femme des étudiants qui souhaitent exercer leur droit au remords

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