Bretagne Loire : le CNRS se retire

Objet: Précisions sur l’annonce de la sortie du CNRS de l’Université Bretagne Loire (courriel du 18 mai 2017). Pour aller plus loin : toutes les chroniques du blog sur la COMUE Bretagne Loire, sur son président, Pascal Olivard.

« Mesdames et Messieurs les Directrices et Directeurs d’unités, cher.e.s collègues,

Vous avez très certainement été informés du courrier que le Président du CNRS, Alain Fuchs, a adressé à Pascal Olivard, Président de l’Université Bretagne Loire, pour l’informer de sa volonté de se retirer de la ComUE.

Cette décision n’est pas applicable immédiatement. En effet, les statuts de la ComUE prévoient un certain nombre de démarches préalables, et ceux de l’organisme également (consultation des instances compétentes notamment). Pendant la durée nécessaire au respect de ces obligations, le CNRS demeure donc membre de l’UBL, et continuera de participer aux travaux auxquels il est appelé à contribuer, dans les mêmes conditions que celles qui ont cours actuellement.

Les motivations du CNRS sont liées, vous le comprendrez, aux attentes qu’il a exprimées de façon constante auprès des établissements engagés dans la construction des grands sites de recherche et d’enseignement supérieur sur le territoire national.

S’agissant de la Bretagne et des Pays de la Loire, le CNRS avait choisi de participer activement aux travaux de construction de la ComUE Université Bretagne Loire, avant d’en devenir membre, misant sur le fait que  cette structure serait en mesure de bâtir puis de développer un projet scientifiquement ambitieux amené à évoluer vers une grande université de recherche de rayonnement international.

Les orientations prises depuis lors ont été sensiblement différentes, et ont concouru à favoriser l’émergence de projets distincts, notamment en réponse à la seconde vague d’appels à projets Idex/Isite. Dans ces circonstances,  le Président du CNRS a décidé le retrait de l’organisme de la ComUE.

Cette décision, conforme aux orientations du CNRS quant à son rôle dans la politique de site, n’aura pas pour effet de modifier son soutien aux quelque 60 unités mixtes de recherche et de service implantées en Bretagne et en Pays de la Loire. L’organisme continuera, comme il le fait depuis des années, à œuvrer au développement des recherches conduites sur ce territoire, dans le cadre de ses partenariats avec l’ensemble des établissements cotutelles des unités.

Nous restons, Danièle Hauser (adjointe à la Directrice scientifique référente du CNRS pour la Bretagne et les Pays de la Loire), et moi-même, à votre disposition pour échanger avec vous sur ces questions si vous le souhaitez ».

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