Évaluer la qualité des stages

Janvier 2019. Resosup, Évaluation de la qualité du stage par l’étudiant, Cahier n°6, 48 pages.

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30 juin 2019. Week-end caniculaire, à Strasbourg puis dans les Vosges : plus de 35 degrés. Trois familles réunies dont celles des deux ingénieurs d’études qui ont créé avec moi l’OFIPE de l’université de Marne-La-Vallée et qui y ont fait un travail remarquable. L’OFIPE aura 20 ans fin 2019. Sera-t-on invité tous les trois à l’anniversaire ? Ces deux amis sont aujourd’hui cadres A de la Fonction publique et exercent des missions dans le cadre de l’évaluation.

Nous avions pour mission, dans une démarche de progrès, d’évaluer la qualité des formations, des stages, des trajectoires professionnelles. En décembre 2003, nous avons publié, pour la 3ème année consécutive, un numéro d’Ofipe résultats sur Les stagiaires en entreprise. 175 numéros d’OFIPE résultats à ce jour.

• « Dans le numéro d’Ofipe résultats consacré aux stages de l’année 2000-2001, SergeRiazanoff, professeur associé à l’Institut Gaspard Monge, explorait l’idée d’une « Charte de Qualité des Stages ». Aujourd’hui, cette charte existe : ses principaux objectifs et son contenu sont résumés dans Ofipe Résultats de décembre 2003″, page 8.

Ce matin, j’ai donc découvert une publication du Réseau des observatoires universitaires (RESOSUP), Évaluation de la qualité du stage par l’étudiant. Ce cahier est un bel exemple d’oubli des travaux d’un passé pas si lointain : les travaux pionniers de l’OFIPE sont ignorés parce que méconnus. En sciences humaines et sociales, mais aussi en politique, il faut oublier le passé pour faire croire qu’on fait du neuf. Quelle tristesse !

Conclusion du rapport Resosup. « Le groupe de travail a atteint son objectif de fournir un cadre théorique, méthodologique et pratique sur la mesure de la qualité d’un stage du point de vue de l’étudiant.

La questiothèque proposée est riche et détaillée. Elle pourra être adaptée aux problématiques et besoins propres à chacun des établissements du supérieur intéressés par cette thématique. Certains membres du groupe de travail vont d’ores et déjà l’utiliser au niveau local dans leurs prochaines enquêtes sur les stages. Ces retours d’expériences permettront de mettre les questionnaires à l’épreuve et de les ajuster.

Nous attirons également l’attention sur la succession jusqu’à présent de très nombreuses réformes et réglementations sur les stages (cf. chapitre 1. Ce travail n’est donc pas figé et devra prendre en compte de possibles autres évolutions dans les dispositifs de stages et adapter, si besoin, le questionnement sur la mesure des critères de qualité. L’évaluation des stages et leurs effets doit prendre en compte non seulement le contexte du champ de l’enseignement supérieur mais aussi celui du marché de l’emploi.

Enfin il serait intéressant de développer le point de vue des enseignants référents et des tuteurs dans les organismes d’accueil sur leurs critères d’appréciation de la qualité d’un stage dans une prochaine publication, afin de pouvoir croiser les différents points de vue des trois acteurs concernés dans une expérience de stage ».

Combien d’Observatoires du réseau font ou feront des enquêtes réelles sur les stages et les stagiaires ? Emploieront-ils les questions du questionnaire RESOSUP ? Les résultats seront-ils comparables et comparés d’une université à l’autre ?