Arles. Le cloître de la cathédrale

Le cloître de Saint-Trophime date du XIIe siècle et XIVe siècle. Le contexte :

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Le cloître : diaporama de 30 photos

Citations extraites de Wikipédia. « L’emplacement de ce cloître est inhabituel car il n’est accolé ni à la nef ni au transept. Il communique avec le chœur au moyen d’un escalier de vingt-cinq marches.

L’édification du cloître débute peu après 1150 avec la construction de la galerie nord qui sera suivie de peu par celle de la galerie orientale.

Il faudra attendre la fin du XIVe siècle pour voir l’achèvement du cloître avec les constructions de la galerie ouest puis de la galerie sud qui sera terminée sous l’épiscopat de Jean de Rochechouart (1390-1398).

Deux styles différents pour les galeries : le roman pour les galeries nord et est, et le gothique pour les galeries ouest et sud.

Chacune des deux galeries romanes comprend trois travées séparées par des doubleaux qui reposent sur des piliers carrés. Chaque travée s’ouvre sur le préau par quatre arcatures de plein cintre retombant sur des colonnettes jumelles rondes ou polygonales. Les travées sont séparées par de robustes piliers qui reçoivent la retombée du doubleau.

Les deux thèmes essentiels de la décoration sculptée de cette galerie nord sont la résurrection du Christ et la glorification des saints patrons de la ville : saint Trophime et saint Étienne.

Sur le pilier de l’angle nord ouest est figuré saint Trophime fondateur de l’église locale devenu au XIIe siècle le premier patron de l’abbatiale. À sa droite apparaît saint Pierre représenté certes en tant que prince des apôtres mais aussi et surtout parce qu’il aurait, selon la légende, envoyé saint Trophime en mission pour évangéliser les Gaules. À sa gauche est figuré saint Jean qui fut avec saint Pierre le témoin de la résurrection du Christ.

Les trois statues de saint Trophime, saint Pierre et saint Jean sont d’une qualité exceptionnelle et comptent parmi les plus admirables sculptures romanes de Provence.

Les deux piliers médians de la galerie nord, de structure plus simple, sont consacrés à une représentation d’une scène unique à trois personnages. Sur le premier de ces piliers intermédiaires est figuré le Christ entouré des deux pèlerins d’Emmaüs. Cet épisode est raconté dans l’évangile selon saint Luc: deux pèlerins se rendant à Emmaüs, village proche de Jérusalem, sont abordés par le Christ ressuscité qui se joint à eux ; ils ne le reconnaissent que lorsqu’il disparaît. Le Christ, personnage central, est figuré portant un bâton et une musette décorée de petites fleurs. Un des deux pèlerins porte le bâton et la gourde du pèlerin ; il est coiffé d’un bonnet avec une coquille, évocation du pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle dont Arles était une étape. Au centre du pilier suivant, le Christ montre ses plaies à saint Thomas incrédule. Il est entouré à sa gauche par saint Jacques le Majeur identifiable par l’inscription gravée sur le livre qu’il tient à la main, et à sa droite par saint Thomas.

Le pilier de l’angle nord-est présente une composition symétrique à celle du pilier nord-ouest avec au centre la statue de saint Étienne qui a été le patron principal de la basilique pendant près de sept siècles ; à la gauche de saint Étienne est représenté saint Paul très reconnaissable à sa calvitie. Deux bas reliefs s’intercalent également entre ces trois statues : l’un représente l’Ascension du Christ l’autre la lapidation de saint Étienne« …

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