Nous relayons une information qui nous paraît utile à la défense de nos statuts et conditions d’enseignement.
Pour faire face aux difficultés budgétaires auxquelles elles sont confrontées, certaines universités ont décidé de payer en TD les CM effectués devant un nombre d’étudiants inférieur à un certain seuil. [Un exemple récent d’une telle pratique : université de Reims Champagne-Ardenne].
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Le tribunal administratif de Lyon a rendu le 9 mars dernier un jugement invalidant une telle décision.
Vous trouverez le jugement en pièce jointe.
Histoires d'universités 
la distinction CM TD reste en pratique, notamment en master, très difficile à opérer. Surtout quand on est sur des durées de 3h avec des effectifs entre 20 et 50. Dans ces cas, on doit trouver des trucs pour casser le monologue, forcer les étudiants à réagir sur des articles ou des documents, etc. Bref, cette distinction est largement obsolète et n’est défendue, d’un côté, que par des gestionnaires acculés à l’économie qui l’interprètent dans un sens restrictif, et de l’autre, par des enseignants de disciplines classiques qui s’en tiennent à des schémas pédagogiques périmés (par ex. les séances remplies d’exposés d’étudiants qui ennuient tout le monde, les autres étudiants en premier lieu mais aussi les profs d’ailleurs). A Lyon 2, d’ailleurs, en master urbanisme, il me semble qu’en fait, les 21 heures effectives étaient comptées 28 h équivalent, cad ni totalement CM ni totalement TD.