Plaque photographique et Art

Trois ans et demi après le colloque international, parution de l’ouvrage, La plaque photographique. Un outil pour la fabrication et la diffusion des savoirs (XIXe – XXe siècles), sous la direction de Denise Borlée et Hervé Doucet, Presses Universitaires de Strasbourg, collection Cultures visuelles, 430 pages, septembre 2019.

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Deux chroniques d’Histoires d’universités (extraits ci-dessous)

  • L’ouvrage sera présenté par les auteurs, lors des journées du Patrimoine, à l’amphi Daubrée, bâtiment de zoologie, le samedi 21 et le dimanche 22 septembre après-midi.
  • Journées du Patrimoine à l’université de Strasbourg. Le programme, 28 pages.

A. Extraits de la chronique : Photos pour l’Histoire de l’Art, mars 2016.  Album de 32 photos.

« Ce colloque prend appui sur l’inventaire et l’étude de la collection de plaques de projection de l’Institut d’Histoire de l’art.

Marc C. Schurr, directeur de l’Institut d’Histoire de l’Art, traite du défi de numériser les plaques de verre (colloque de mai 2015, A côté de la plaque). L’image projetée a été une étape importante de la discipline Histoire de l’Art. Au tournant du siècle à Strasbourg, les cours étaient transférés à l’Institut de physique quand il y avait projection ! L’image change la manière de penser et d’argumenter. Il faut stimuler des nouvelles technologies pour l’enseignement.

Denise Borlée et Hervé Doucet se félicitent du succès de l’appel à communications : une vingtaine de propositions dont huit étrangères. Ils situent le contexte de l’histoire de leur recherche sur les plaques photographiques de l’université de Strasbourg : plusieurs communications depuis 2011 sur les questions de l’archivage (25.000 plaques en Histoire de l’art et autant en Archéologie), du classement (une étude de cas sur la cathédrale de Strasbourg bien représentée dans les collections : 273 plaques, avec peu de vues intérieures cependant), de la datation des prises de vue, de la constitution d’une base de données (en partie déjà mobilisable en cours de licence). Premier cours d’Histoire de l’art avec des plaques lumineuses en 1902 à Strasbourg. Les plaques photographiques ne se substituent pas totalement à des outils pédagogiques plus anciens : les gravures montrées aux étudiants ».

B. Extraits de la chronique : Inventions des Lumière, père & fils, mai 2019

Antoine Lumière (1840-1911), épaulé par ses deux fils, Auguste (1862-1954) et Louis (1864-1948), a fait fortune avec les plaques photographiques, commercialisée à partir de 1890 (album de 8 photos), plaque autochrome (en couleur) en 1903 (album de 7 photos)

« La plaque photographique est un support constitué d’une plaque de verre de dimension déterminée et d’une couche d’émulsion photographique. Dans les débuts de la photographie, la plaque de verre fut d’abord humide : le photographe devait la préparer sur place, c’est-à-dire étaler convenablement l’émulsion photographique sur le verre au moment de l’emploi. Ensuite apparaissent les plaques sèches, d’abord au collodion. Dans les années 1870, Richard Leach Maddox crée les plaques sèches dites au gélatino-bromure d’argent. Puis les frères Auguste et Louis Lumière inventèrent l’étiquette bleue, disponible dans le commerce des années 1890 jusque vers 1950. Il s’agit d’une plaque sèche, dont le temps d’exposition est de 1/60 de seconde ».

« Une partie importante de l’activité de l’entreprise Jougla consiste en la fabrication des plaques de verre : à l’apogée de son activité, autour de 1900, l’usine de Joinville-le-Pont, qui emploie 600 employés, produit quotidiennement 45000 plaques de verre… Joseph Jougla s’éteint en 1927. L’usine de Joinville intègre alors pleinement les établissements Lumière et fonctionnera jusqu’en 1966″.

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